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Divagations et tribulations d'une mystérieuse Lady

Lundi 12 mars 2012 à 12:22

http://chronicles.cowblog.fr/images/Couvertures/sombreeclat.jpgCe livre fait l'objet d'un partenariat avec les éditions Michel Lafon que je remercie pour leur confiance.

 « Londres, 1958. Le jeune David Swain est condamné à la prison à perpétuité pour le meurtre de l'amant de sa petite amie, Katya. Sa culpabilité ne fait aucun doute... sauf pour l'inspecteur Trave, qui ne peut cependant rien prouver.

Oxford, 1960. Le prisonnier s'évade. La même nuit, on retrouve le corps de Katya, sauvagement assassinée. Une chasse à l'homme est lancée contre Swain. Pourtant les soupçons de Trave se dirigent vers une toute autre direction : l'oncle de Katya, Titus Osman, un riche diamantaire qui semble prêt à tout pour cacher ses anciennes amitiés nazies.

En enquêtant sur ce mystérieux personnage, le policier solitaire découvre un homme au réseau puissant, tissé dans les cendres de la Seconde Guerre mondiale. Mais le système judiciaire refuse de prendre en compte ses considérations et s'en tient aux crimes passionnels. Serait-ce parce que Trave est sur le point de mettre au jour des vérités qui dérangent ? »

 La construction du roman est recherchée et réfléchie. L'ancienne profession de l'auteur y est sans doute pour quelque chose. En effet, Simon Tolkien était un avocat spécialisé en droit pénal. Du coup, son histoire de meurtres est tout à fait plausible et compréhensible pour tous les lecteurs. Et c'est un vrai point fort. En mettant plus en avant la psychologie de ses personnages, l'auteur permet au lecteur de suivre l'affaire aux mêmes rythmes que ceux-ci. Cependant, on peut reprocher une certaine lenteur, mais une lenteur finalement jugée comme étant nécessaire au bon déroulement de l'histoire. C'est sans doute ce qui fait de ce roman policier un très bon roman policier. On se demande par quel curieux hasard les personnages semblent liés entre eux, même si ce lien ne tient parfois qu'à un mince filet. La justice sera finalement rétablie mais au bout de combien de sacrifices ? Même la vérité rétablie, les sombres mémoires ne pourront jamais s'effacer. Sombre éclat est une leçon d'humanisme et de devoir de mémoire efficace signée d'une main de maître. À dévorer absolument.  

Lady Frieda M. 

Par Jean-Noël le Lundi 12 mars 2012 à 18:18
Et une fois de plus le traducteur passe à la trappe...
Vous l'avez lu en VO, Lady Frieda ? ;-)
Par McCandless le Mercredi 14 mars 2012 à 15:34
Comme l'indique la couverture et l'édition par laquelle j'ai eu ce partenariat, la lecture s'est faite en VF et ne lisant pas en VO par simple volonté de ne pas lire en VO, je ne vois pas pourquoi je parlerai de la traduction. Il me semble qu'un écrivain fournit le plus gros travail et que le traducteur doit reproduire fidèlement l'histoire dans sa langue. Donc je ne vois pas pourquoi je donnerai tout le mérite au traducteur surtout si je ne peux pas comparer par rapport à la VO. D'autres commentaires ?
Par McCandless le Mercredi 14 mars 2012 à 15:36
Cela dit, je vous remercie pour votre commentaire car c'est très flatteur venant du traducteur, c'est-à-dire vous. Je sais au moins que mes chroniques sont lues.
Par Jean-Noël le Mercredi 14 mars 2012 à 16:47
Qui a dit que je souhaitais m'attribuer tout le mérite ? Pas du tout.

Je me suis "simplement" employé à écrire le texte en français, en essayant de respecter un style, un ton, en adaptant les métaphores, en veillant à la fluidité de la narration, en faisant la chasse aux incohérences, répétitions, bizarreries, anachronismes, coquilles qui peuvent parfois surgir dans la VO. Et, croyez-moi, cela arrive dans les textes anglo-saxons.

Certes, je défends tout bonnement une profession, un métier que j'exerce pour ma part depuis 27 ans, voilà tout.

Dans la mesure où la traductrice/le traducteur n'est pas cité/e dans une critique/chronique, cela sous-entend que le bouquin s'est traduit tout seul, comme par miracle, ou que l'auteur l'a écrit en VF.

Par ailleurs, je ne comprends pas en quoi vous êtes flattée par mon commentaire, puisque vous niez mon travail et par conséquent mon existence.

;-)
Par Bruno. le Jeudi 15 mars 2012 à 9:51
Je m'interroge. Beaucoup et sur vos compétences. Ce que vos assénez sur le travail du traducteur affiche ce qui pourrait passer, aisément, pour une méconnaissance du monde de l'édition. Vous faites fi du travail éditorial requis dorénavant auprès ds traducteurs. Vous faites fi, également, de la langue originale et de ses particularités avec lesquelles un traducteur doit composer. Ce qui n'est guère engageant sur vos compétences. N'importe qui peut se targuer d’être critique littéraire alors que n'importe qui ne peut pas se targuer d'être traducteur tant les savoirs exigés sont importants.
Par McCandless le Jeudi 15 mars 2012 à 17:03
Cela ne sous-entend rien du tout, tous les lecteurs savent qu'un bouquin est traduit et tous les lecteurs ne sont pas obligés de parler de la traduction. Je n'ai passé aucun contrat avec vous, je fais ça pour mon plaisir, je n'ai donc aucuns comptes à rendre à qui que ce soit, peut-être juste à l'adorable attachée de presse des éditions Michel Lafon jeunesse, Camille Groelly et c'est tout. Rien ici, est professionnel. Et si je suis flattée, je me répète c'est parce que au moins je sais que mes billets sont lus...
Par McCandless le Jeudi 15 mars 2012 à 17:16
Premièrement, je ne suis pas une critique professionnelle, ceci est un blog et ces chroniques sont pour mon seul plaisir personnel, je n'ai donc aucuns comptes à rendre ni à l'auteur, ni aux traducteurs. Si je choisis de ne pas parler des traducteurs c'est mon libre choix et je ne vois pas en quoi mes compétences sont à remettre en question : je ne suis pas rémunérée pour ce que je fais, c'est un pur loisir.
Deuxièmement, quant à "ce qui pourrait se passer à une méconnaissance du monde de l'édition" je trouve ça dommage de s'arrêter à cette apparence, de juger seulement au travers d'un blog personnel et non professionnel.
Troisièmement, je le répète, chaque critique choisit la forme de son travail et oh grand jamais, personne n'est obligé de parler du traducteur ou de la traductrice, chaque lecteur passionné sait le travail qu'ils fournissent.
Par Moi77 le Jeudi 15 mars 2012 à 18:45
Ohlala... Juste un petit mot en passant : McCandless n'est PAS professionnelle et n'est par conséquent PAS tenue de connaître le monde de l'édition. Elle n'est pas non plus critique littéraire. Ici c'est un blog de lecture POUR LE PLAISIR. On n'est PAS rémunérés. Ce blog est un blog personnel comme tant d'autres. Ravie que Bruno et Jean-Noël ne soient pas n'importe quoi. Nous, nous sommes n'importe qui, et nous écrivons ce qui nous chante sur nos blogs.
Tchuss.
Par herisson08 le Jeudi 15 mars 2012 à 21:38
Quel dommage M. Le traducteur et son ami de réagir ainsi. Oui nous pourrions vous citer, vous les traducteurs dans nos articles. Mais dans ce cas cela veut dire citer aussi l'illustrateur ou le photographe, même s'il n'a fait que la couverture. Et puis le directeur de collection. Le correcteur. L'imprimeur. Le distributeur. Et le libraire qui nous l'a vendu. Peut être aussi la médiathèque qui nous le prête, la Poste par quoi nous l'avons reçu, notre facteur bien sûr... Oui il y a beaucoup de gens dans la chaîne du livre et oui je la connais pour ma part. Je comprends aussi que vous souhaitiez être reconnu pour votre travail. Mais il faut aussi être lucide. Vous faites un travail dans l'ombre, comme beaucoup d'autres. Ce sont les risques du métier, si vous ne les acceptez pas, pourquoi continuer ? Alors non je ne cite pas les traducteurs sur mon blog, je ne pense pas changer. Et pourtant j'ai déjà eu de très gentil retour de traducteur, ravis que je parle de ce livre qui était un peu devenu aussi leur bébé !
 

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